Quelques bonnes raisons d'aimer les zines
J’ai lancé mon zine 30 bonnes raisons de rester pour célébrer mes 30 ans et ma joie de vivre.
Salut,
Vendredi j’ai publié un zine, le troisième de ma courte carrière. Il s’appelle 30 bonnes raisons de rester et je l’ai bricolé à l’aube de mon trentième anniversaire, comme on constate, euphorique, qu’on est non seulement toujours bien là mais en plus si heureuse que c’en est presque illégal. Il contient pas mal de textes inédits, quelques archives que j’ai voulu conserver sur papier (dont le tout récent C’est dur pour eux, que vous avez peut-être vu passer sur Instagram), des listes car j’adore ça, et des collages que j’ai faits avec mes petites mains malhabiles. Armée d’un scalpel et d’un tube de colle UHU, à l’ancienne.
Je ne suis pas du tout une early adopter du zine, ou fanzine, alors que c’est une pratique très courante et très chouette qu’on retrouve partout, notamment chez les artistes visuels. Mais depuis quelques temps, ma petite collection augmente. Je me souviens d’avoir dévoré les zines de Mirion Malle que m’avait prêtés mon amie Lucie, avant qu’elle sorte sa première BD de fiction. Plus tard, je me suis délectée (et je vous avais recommandé ici) du zine numérique Hot Milk, de Lucie Bryon, qui était un condensé de petites notes, comme un journal dessiné. Je me suis précipitée sur le zine Home is where your cat is de Pauline Le Gall,1 qu’elle a sorti quelques temps après la mort de son petit chat. C’était il y a plusieurs années, et tout récemment elle a sorti Le petit chat et moi, un livre entier sur le même sujet.
L’an dernier, j’ai participé à l’édifice créatif du zine en publiant Avant/Après, un recueil des 52 textes que j’avais écrits et publiés sur Instagram, un par semaine, pendant les 6 mois avant et les 6 mois après la naissance de ma fille. J’ai beaucoup aimé pouvoir immortaliser ces écrits avec une totale liberté. J’ai pris beaucoup de plaisir à penser la maquette, et j’ai été soufflée par l’engouement de ma « communauté » (un peu de mal à utiliser ce terme) : j’avais prévu d’en faire 150 exemplaires et vous en avez finalement acheté 250 avant que je clôture la vente.