La théorie du mouvement nécessaire
À boire et en travail n°🤷♀️
Salut,
Vous l’aurez remarqué, il n’y a pas eu de newsletter de circulation la semaine dernière. Je traverse une période de grande fatigue (de fréquents réveils nocturnes, surtout) et de manque d’inspiration : j’ai eu moins de temps pour lire, regarder, écouter mais créer. Au final, je n’avais pas grand-chose à dire, et ne dit-on pas que si la parole est d’or, le silence est d’argent ? Plutôt que vous envoyer une lettre écrite avec seulement la moitié du cœur et un quart d’intérêt, je me suis dit que vous préféreriez attendre. En tout cas, moi, j’ai préféré. Vous aurez donc comme le mois dernier, un mix de ce qui m’a (quand même) fait vibrer et des updates sur le boulot : j’en ai enfin, autant faire croquer.
La théorie du mouvement nécessaire
Je ne suis pas une grande aventurière, et je n’ai pas vraiment besoin de voyager pour m’inspirer. Pourtant je réalise régulièrement que j’ai besoin de mouvement, quand même. Je pense parfois que je suis une créature de routine, car j’aime les choses prévisibles, les rituels. Ils me sécurisent, mais ils ne suffisent pas à me nourrir, d’une certaine manière. La semaine dernière j’ai fait un déplacement professionnel, j’ai pris des trains, attendu dans des gares, rencontré des gens, vu d’autres paysages. Je me suis déplacée, pas très loin d’ailleurs, mais en moi-même surtout. Ça m’a fait beaucoup de bien, et au matin de mon retour chez moi j’ai eu un rêve extrêmement vivace, qui m’a laissé une impression très forte, alors que ces derniers temps c’est assez rare que je me souvienne de mes rêves. J’ai pris un petit-déj’ à l’hôtel (avant de retrouver une copine pour bruncher, mais ça, c’est une autre histoire) et en écoutant tout le monde autour, seule avec mon carnet, j’ai noté ce rêve, et réalisé qu’il me donnait une idée.