Salut,

Même si la météo refuse de nous faire entrer dans un semblant d’été, je sens que le rythme général commence à ralentir. Juillet approche inexorablement, les magasins vont fermer, les copain·es vont partir en vacances, la nounou va prendre ses congés. Les maisons d’édition vont à peu près tout mettre en stand-by, des mails automatiques vont être programmés.

L’an dernier, je voulais finir un manuscrit avant de partir en vacances, et je n’ai pas réussi. J’ai donc passé la moitié des vacances à détester la terre entière plutôt qu’accepter de décaler ma deadline auto-proclamée. Cette année, je ne pars pas vraiment, et si tout se passe bien, j’aurai fini d’écrire le premier jet de ma romcom. Je suis dans des dispositions personnelles très différentes, un peu plus zen, un peu plus confiante que l’été ne va pas m’engloutir toute entière et que je vais y survivre.

C’est un début de lettre un peu décousu, à l’image de mon fil de pensée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. J’ai tenu à peu près une semaine dans le déni, à continuer d’écrire et de courir comme si ma vie en dépendant (et finalement, c’est peut-être le cas). Mais depuis lundi, là, je suis un peu sonnée et j’ai du mal à avancer avec autant d’énergie. Il faut dire que le premier tour des législatives approche en même temps que tout devient plus difficile pour ma romcom, et que le challenge de course se densifie également. Conjonctions de coordination.