Salut,

Un peu comme si un millénaire entier s’était écoulé depuis ma dernière vraie session de circulations, en décembre. Ça veut dire que j’ai potentiellement beaucoup à partager, ce que je vais essayer de faire d’une manière fluide et excitante. Cette newsletter n’est décidément jamais une sinécure. Comme Taous Merakchi qui en parlait sur Instagram il y a peu, c’est l’exercice que je tiens avec régularité depuis le plus longtemps (ça va faire 4 ans en avril dans ce format payant), et je suis fière de cette discipline, mais aussi de la joie que j’y trouve tout le temps. Je ne m’en lasse pas, c’est fou, non ?

Si vous me suivez sur les réseaux, vous devez savoir que j’ai renoué cet automne avec le tricot, un hobby que j’ai en on/off depuis adolescente. D’ailleurs, je vous en parlais déjà en décembre. D’habitude le virus me passe au bout d’un ou deux projets, mais cette fois il tient, et ça me fait plaisir parce que ça m’aide vraiment à contrebalancer le caractère très éthéré de l’écriture de fiction et mon besoin de fabriquer des trucs. Je dis souvent que je « fabrique des histoires », mais ça reste des mots dans un fichier ordi pendant des mois, voire des années, avant de devenir tangible. Avec le tricot, je vois les choses se faire et à la fin, j’ai un vêtement. Trop bien. Tout ça pour vous renvoyer vers une vidéo (en anglais) de Patrick H. Willems¹ sur : les pulls dans les films. J’aime la passion avec laquelle il parle des pulls, j’aime tous les pulls qu’il porte dans la vidéo, et j’aime trouver du sens dans quelque chose d’aussi apparemment trivial que les pulls à l’écran. Un commentaire dit : « cette vidéo est comme un pull bien chaud pour mon cerveau » et c’est exactement ce que j’ai ressenti. Cozy up, folks!

Également en anglais, mais beaucoup moins cozy, je vous recommande chaudement cet épisode de Search Engine sur Mark Zuckerberg. Cet automne, Trump a été réélu et le CEO de Meta a commencé à dire que la société manquait d’énergie virile or whatever, en même temps que les différents réseaux de Meta déroulaient des politiques inquiétantes pour le futur du web. J’ai trouvé ce podcast très instructif pour mieux comprendre ce personnage de multi-milliardaire et son apparent revirement de personnalité (même si j’imagine qu’on est toustes d’accord ici pour dire que ABAB) (all billionaires are bastards). Au final, ce n’est que ça : un personnage, qui évolue dans le sens du vent pour maximiser les profits.