Salut,

Je vous écris en 1h30 top chrono, avant d’aller faire mon yoga et de passer ensuite en mode organisatrice d’événements tout le reste de la journée. Ce weekend, nous fêtons notre dixième anniversaire de mariage un peu en avance, et nous organisons un grand weekend avec tous les ami·es qu’on n’avait pas eu les moyens d’inviter il y a 10 ans. (Et certain·es qui étaient déjà là, et c’est chouette qu’iels le soient toujours.) On sera 30 et d’un côté : wow, on a autant d’amis que ça ?! Quelle chance ! De l’autre : organiser des menus pour 30 personnes, c’est apparemment suffisamment inquiétant pour moi pour que je dorme moins bien depuis deux semaines. (À l'heure où vous me lisez, j'espère que je suis dans la piscine.)

Enfin, bref, tout ça pour dire : mon cœur est joyeux, même si tout le reste autour est nul. Je partage avec vous mes intérêts spécfiques de mai, et un mega-coup de cœur qui ne peut pas attendre un mois pour être partagé.

D’abord, pendant mon deuxième séjour à Londres de l’année (séjour = une nuit, restons calmes), je suis retournée à la National Gallery, où inspirée par Eva Kirilof j’ai beaucoup cherché les noms de femmes sur les cartels et j’ai pas mal peiné. Mais j’ai admiré longuement le travail de Rachel Ruysch, une peintresse néerlandaise (1664-1750) qui a réalisé des natures mortes fleuries qui m’ont coupé le souffle. J’ai aimé les détails foisonnants, la vie qui se cachait dans tous les recoins grâce à des insectes posés sur les feuilles, butinant les fleurs. Un sens de la lumière, de la composition, absolument renversants.