En défense de Materialists et des cœurs ouverts
Tout est dans le titre, pour une fois !
Salut,
Je voulais absolument le voir au cinéma, le nouveau film de Celine Song. Après avoir pleuré à chaudes larmes devant Past Lives, au tout début de 2024, j’étais impatiente de découvrir la deuxième histoire de cette réalisatrice qui a su toucher mon cœur. J’ai essayé de ne pas trop en savoir sur le film en amont, ce qui pour moi voulait dire ne pas regarder la bande-annonce ni les avis sur Letterboxd, mais écouter l’épisode du podcast Anaïs se fait des films qui lui est dédié, et dans lequel est interviewée Celine Song.
Voilà ce que je savais de ce film avant d’y aller : Anaïs Bordages avait aimé (alors qu’elle n’avait pas été maxi-touchée par Past Lives), Celine Song a toujours su qu’elle voudrait écrire une histoire basée sur son expérience d’entremetteuse à New-York, et ce n’était pas une romcom. C’est peut-être déjà un truc en plus que je savais par rapport à d’autres spectateurices, vous me direz après avoir lu les prochains paragraphes.
Je me réjouissais de cette soirée : depuis quelques temps, je m’autorise à ne pas attendre que mon mari ait envie de voir le même film que moi et que quelqu’un puisse garder notre fille, et je me fais des dates avec moi-même. Un film, une part de pizza en terrasse à deux pas du cinéma, rentrer à pied s’il fait beau. Simple, doux, efficace. Tout ça me mettait dans de très bonnes dispositions pour aimer Materialists.