École, musique, et ces foutus Starter Packs à la ***
Intérêts spécifiques d'avril 2025.
Salut,
Une lettre courte aujourd’hui, pour partager trois choses qui m’ont pas mal marquée ces dernières semaines.
Vous le savez peut-être, ma fille rentre à l’école en septembre. Depuis quelques mois, j’ai donc des conversations avec des parents d’enfants scolarisés ou pas encore, sur le débat « école publique ou privée ? ». C’est toujours un peu paradoxal : perso, j’ai fait toute ma scolarité, de la maternelle au lycée, dans le privé – à part un séjour de 2 mois en seconde au lycée public, que j’ai quitté dare-dare. Pas parce que c’était craignos ou pas au niveau, mais parce que j’étais anorexique et que mes parents ont pensé que je serais mieux surveillée dans le privé. Bon, soit. On fait les choix qu’on peut avec les armes qu’on a. Mais du coup, j’ai une expérience assez intime de la scolarité dans différents types d’établissements privés : l’internat catholique hyper-bourgeois, ou le collège à Roubaix dans un quartier populaire, ce n’est pas la même chose. J’en suis arrivée à la conclusion toute personnelle que le privé ne garantit ni un meilleur enseignement, ni un plus grand bien-être des élèves. À partir de là, à quoi bon ? Si ce n’est à favoriser un certain entre-soi social ?
C’est tout le propos du podcast Reste dans ta classe ! (circulation originale de Marion Pillas, merci !), par Delphine Saltel pour Arte Radio. Je l’ai trouvé vraiment fascinant, beaucoup aimé la fougue de Marco Oberti, le sociologue interrogé, et l’honnêteté de la journaliste, qui questionne ses propres biais. J’y ai trouvé plein d’arguments scientifiques pour étayer ce qui n’était qu’un ressenti perso issu d’une seule expérience perso. Je le recommande chaudement à quiconque a des enfants en âge d’aller à l’école, car ça questionne tous les âges, depuis la maternelle jusqu’aux études supérieures, avec un regard sur toutes les classes sociales.