Salut,

Vous êtes désormais plus de 210 personnes à recevoir les lettres Premium. Merci à celles qui viennent de nous rejoindre, je suis émue + heureuse, un cocktail franchement sympathique pour débuter le mois de juin. Ça veut aussi dire qu’un certain nombre d’entre vous ne sait peut-être pas que l’an dernier, j’ai commencé à faire du sport avec une relative assiduité. Peu après ça, je me suis lancé le défi Couch To 5K tout en écrivant une comédie romantique qui avait la course à pied comme fil rouge. J’ai écrit ici plusieurs fois sur le sujet, j’ai beaucoup parlé de running pendant quelques mois, sur tous mes réseaux.

À la fois pour me motiver,¹ et parce que j’étais super fière, de cette nouvelle habitude et de cette force que je me découvrais. Ainsi donc, l’éternelle dernière au cross du collège, dernière parce qu’au bout de 300 mètres elle avait un point de côté et finissait le parcours en marchant, étant capable de courir 30 min d’affilée. Ainsi donc, celle qui se pensait fainéante et sédentaire, était capable d’avoir envie de faire du sport 3 fois par semaine. Tout ça, c’était au printemps-été 2024.

J’ai fini le challenge Couch To 5K, j’ai fini d’écrire mon roman, et j’ai perdu l’habitude de courir. Il s’est passé plusieurs choses. Ma fille a recommencé à moins bien dormir, et donc mathématiquement moi aussi. L’automne est arrivé, et avec lui la pluie, la nuit longue, et je me suis découvert une tendance à hiberner que je n’avais pas identifiée comme telle. Au printemps et en été, quand le jour est levé avant moi, je peux sauter du lit dès que le réveil sonne, j’ai une énergie immédiate pour commencer la journée. À l’inverse, cet hiver, je n’arrivais pas à quitter mon pyjama avant 9h, et l’idée d’aller courir dans l’aube grise (je n’aime courir que le matin, first thing), froide et humide, me torpillait le cœur. J’ai donc arrêté de courir et remplacé la course dehors 3x par semaine par un peu de Pilates et de yoga à la maison, quand j’avais le courage. (Très peu.)