Ce que l'IA fait à mon cerveau
La réponse va vous surprendre.
Salut,
En ce moment, je lis et réfléchis beaucoup sur l’IA. Mon ambition est de publier une grosse newsletter à ce sujet en début 2026, et donc quand je ne suis pas en train d’écrire un truc qui n’a rien à voir (un roman pour les jeunes adultes), je lis des livres, des articles, écoute des podcasts et regarde des vidéos sur l’IA.
Un truc qui n’aura pas sa place, je pense, dans ce que j’ai envie de dire en janvier mais qui a sa place ici : si la massification de l’IA provoque en moi beaucoup de colère, étrangement j’y trouve aussi une immense gratification.
Ça faisait bien longtemps qu’un sujet controversé ne m’avait pas autant stimulée intellectuellement. Et je pense qu’une partie de mon tropisme vient de là. Je veux dire : le génocide à Gaza, c’est affreux, je me sens impuissante, je fais ce que je peux mais ce ne sera jamais assez, et en plus, intellectuellement je suis arrivée au bout de la réflexion. Qui est d’autant plus douloureuse qu’elle est simplissime : exterminer des gens, c’est mal. Le fait que ce soit aussi simple et que cette simplicité ne suffise pas à régler le problème a en soi quelque chose d’infiniment décourageant. Je continue d’y penser parce que je ne peux pas ne pas y penser, mais ça ne m’enrichit pas.