À quoi bon
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Salut,
Il est 22h40, j'ai passé la journée en mini-short mais des socquettes dans mes Birkenstocks et la capuche de mon sweatshirt jaune préféré largement rabattue sur mes cheveux qui commencent à se (re)faire volumineux. L'été n'a pas voulu être entièrement estival, et de là où je vous écris, il pleut souvent, de longues pluies qui résonnent sur le toit de la véranda et nous font pousser des soupirs déçus.
Comme chaque année, j'ai essayé de m'astreindre à une pause d'Internet. Je sais que ça me fait du bien, de prendre du recul sur les réseaux sociaux qui font une si grande part de ce que je pense être. Mais cette année encore, pour le deuxième été consécutif, j'ai du mal. Est-ce la pandémie, est-ce la sortie d'un livre qui, une fois encore, se fait bientôt ?
(J'aurais aimé que la première lettre de cette nouvelle saison soit chaleureuse, pleine d'entrain et de l'odeur de piña coladas. Vous devrez, je le crains, y apporter votre propre chaleur, comme chacun·e notre fagot pour alimenter le feu de camp de cette veillée.)